3.40 o/0 1897. Emprunt de 3.206.000 francs autorise par la loi du 12 juillet 1897 et destiné tant à convertir ou rembourser l’emprunt 4 % 1890 restant en circulation pour un montant de 2.706.000 francs qu’à pourvoir à divers travaux d’utilité publique.
Concédé au Crédit Algérien. Représenté par 6510 obligations de 500 francs, 3.40 %, émises le 5 août 1897 par souscription réservée de préférence aux porteurs des obligations anciennes 4 °/0 qui avaient droit à une obligation 3.40 °/0 jouissance 30 juin 1897 par titre ancien; les obligations non absorbées par la conversion ont été créées jouissance 31 décembre 1897 et émises à 500 francs sous déduction des intérêts du 5 août au 31 décembre, soit au prix net de 493 francs 80.
Lesdites obligations 3.40 °/0 sont remboursables à 500 fr. en 30 ans, de 1897 à 1927, par tirages au sort annuels en avril pour le remboursement des titres sortis s'effectuer semestriellement les 30 juin et 31 décembre suivants.
La Ville s’est réservé le droit, à partir du 31 décembre 1903, de rembourser les obligations dudit emprunt par anticipation.
Intérêt annuel : 17 francs payables par moitié les 30 jüin et 31 décembre de chaque année.
Titres. — Teinte paille sur fond blanc, nos 1 à 6510, portant le libellé de : « Ville de Castres (Tarn). Emprunt autorisé par la loi du 12 juillet 1897, divisé en 6510 obligations de cinq cents francs rapportant annuellement 17 francs. Capital et intérêts payables par semestre les 30 juin et 31 décembre. Obligation de 500 francs au porteur, n° .. » Datés à Castres du 10 août 1897. Manis de coupons aux échéances des 30 juin et 31 décembre dont le dernier porte le n° 60 et l’échéance du 30 juin 1927 (Le coupon n° 2 à l’échéance du 30 juin 1898 doit être attaché au titre). Timbre sec sur le titre et sur les coupons. Souche à gauche. Tableau d’amortissement au verso.
63 de ces titres étaient amortis au 31 décembre 1897. Le payement des coupons et le remboursement des titres sortis au tirage s’effectuent à Castres, à la caisse municipale ; et à Paris, au Crédit Algérien, place Vendôme, 10.
Admission à la cote, au comptant, le 10 janvier 1898.