Par la loi régissant les chemins de fer du 21 janvier 1941, toutes les compagnies dont les titres étaient négociés sur lu place de Paris ont été nationalisées et forment maintenant, avec d’autres lignes à voie large, le Réseau National des Chemins de Fer Espagnols (Renfe). La RENFE a une personnalité juridique propre et distincte de l’Etat, administrativement elle est autonome et est dirigée par un Conseil d’administration, responsable devant l’Etat, qui s’occupe de la gestion, de la direction et de- l’administration dis lignes de chemins de fer qui composent la RENFE et des autres exploitations complémentaires qu’elle comporte. COMPAGNIES QUI COMPOSENT LE RÉSEAU NATIONAL DES CHEMINS DE FER ESPAGNOLS (RENFE) Nord; Madrid à Saragosse et à Alicante; Ouest-Andalousie; Santander-Méditerranée ; Central d’Aragon; Zafra à Huelva; Lorca à Baza ; Soria à Navarre; Alcantarilla à Lorca; Chemins de Fer de Grenade; Valence et Aragon; Villacagnas à Quintanar; Argamasilla à Tomelloso ; Bilbao à Portugalete ; Mollet à Caldas de Montbuy ; Triano ; Silla à Cuilera.
ETAT : Lignes de Séville à Alcala et Carmona ; de Puebla de Hijar à Alcaniz ; de Lérida à Saint-Girons ; de Murcie à Caravaca ; Villaluenga à Villaseca ; Caregrio.
Longueur de voie simple en 1945 : 12.775.697 kms. Nombre total des ajrents en 1945 : 117.795.
Siège
COMPAGNIES QUI COMPOSENT LE RÉSEAU NATIONAL DES CHEMINS DE FER ESPAGNOLS (RENFE)
Administrateurs
Composition du Conseil d’administration de la Renfe : Président : M. Quintanilla. Conseillers : MM. H. de Azqueta Monasterio, J.-N. de Salas, C. Fesser, H. Calabia Lopez, J.-M. de Lapuerta y de Las Pozas, M. Marcos Gimenez, L.-J. Casado Garcia, I. Munos Rojas, J.-M. de Penanranda et Barea, R. Rubio y Martinez Corera, P. Gonzales Bueno et J. Luna Melendez.
Directeur général : M. J.-M. Rivero de Aguilar ; secrétaire général : M. F. Reparaz; secrétaire général adjoint : M. J. Gil de Biedma ; chef de service du Secrétariat général : M. R. Soler Aizcorbe ; chef du service d’Etudes : M. Forçat Beltran
Titres
En vue de tenir compte des intérêts des possesseurs de titres, une seconde loi du 27 février 1943 a autorisé le Gouvernement à élever la dette amortissable 3 1/2 %, émission septembre 1942, à un chiffre sïiffisant pour permettre l’échange des actions et des obligations des Compagnies touchées par la nationalisation. A l’occasion de cet échange, les titres de la dette publique ont été calculés à leur valeur nominale, les actions et obligations des Compagnies aux valeurs déterminées par la loi de février 1943, compte tenu des intérêts échus et non payés. Les titres de la dette portaient jouissance au ller avril 1943. Cet échange n’était pas obligatoire, mais les détenteurs de titres qui n’acceptaient pas la convention n’avaient plus qu’u/n moyen de recours envers les Gonipagnies.
A l’é^>oque, des démarches ont été entreprises par les soins de l’Association Nationale des Porteurs Français de Valeurs Mobilières en vue du rapatriement en France des nouveaux titres de rente esjxignole et de leur remise aux ayants-droit, Mais l'autorisation d’exportation de ces titres a été refusée par l’Offic Espagnol des Changes. Cette question sera reprise plus tard, nous dit-on.
Pour les raisons qui précèdent, -nous avons allégé considérablement les notices consacrées aux affaires de ce groupe et, notamment, supprimé les bilans, dont les derniers publiés remontent le plus souvent au début de la guerre civile espagnole et n’offrent plus aucun intérêt.